Depuis le 22 décembre, la loi Egalité & Citoyenneté interdit les parents d’éduquer leurs enfants à coup de violences physiques et psychologiques. Cependant, des sénateurs du parti Les Républicains (LR) ont saisi le Conseil Constitutionnel pour invalider ce texte. L’affaire est en instance, et la décision devrait être rendue demain.
Aujourd’hui, j’apprends que monsieur Manuel Valls va déposer plainte. Mardi, il a été giflé par un jeune homme de 18 ans, alors qu’il sortait d’une mairie.
Je me pose alors ces questions :
En quoi les droits de monsieur Valls sont-ils plus important que ceux d’un enfant ? Il s’agit de « violence » lorsque cet acte lui est infligé. Comment appelle t-on alors cela sur un enfant?
On parle d’une circonstance aggravante pour l’auteur de la gifle lorsque la victime a une responsabilité publique. Pour autant, lorsque la victime est mineur (et que cet acte est parfois quotidien), n’est-ce pas réprimendable à minima au même titre ? Pourquoi l’atteinte à l’intégrité physique et corporelle d’un adulte devrait avoir des conséquences différentes que celle portée sur un enfant ?
Cette gifle est qualifiée de « geste violent », « d’humiliation » , « l’image d’un candidat fragile et humilié » dans la presse. Je suis tout à fait d’accord dans le fait qu’une violence physique est humiliante, et qu’il s’agit d’un acte violent. Alors pourquoi le nie t-on lorsque cela se passe sur un enfant ?
J’aimerai comprendre … et surtout j’aimerai que les choses changent. Que les mains soient tendues, qu’elles servent à donner amour, aide, soutien. Je garde espoir et confiance.
). Et pour poursuivre l’aventure, c’est par ici 
Aucun commentaire pour l'instant, à vous !