Il s’agit cette année, de la 13ème journée de la non-violence éducative. La Maison de L’enfant (association de soutien à la parentalité créée en 1998) est à l’origine de cette journée en France. L’objectif étant de traiter l’enfant comme nous aimerions être traité : avec respect et amour.
Plus facile à dire qu’à faire quand dans notre propre enfance nous avons connu ces violences éducatives et que la fatigue se fait sentir. Il s’agit d’un long chemin à parcourir et un travail à faire sur soi pour voir la relation parents/enfant avec un regard nouveau et respectueux. Les enfants sont des êtres fascinants qui ne demandent qu’à être aimer et à apprendre. Il faut avoir conscience qu’ils peuvent être submergés par leurs émotions mais ne font rien CONTRE l’adulte. Au contraire, ils ont besoin de vous pour arriver à les maîtriser dans le plus grand respect possible et les accueillir avec amour et bienveillance.
Catherine Dumonteil Kremer vous propose 12 façons de poser des limites respectueuses :
- Informez-vous au maximum (lectures, réunions animées, associations de soutien à la parentalité, etc). Vous pouvez aussi télécharger la brochure « La fessée comment faire? » : sans fessee comment faire
- Si votre enfant casse, renverse ou salit quelque chose, voyez cela comme une maladresse et non comme une bêtise. Un verre que vous aussi vous auriez pu renverser. Vous poserez ainsi un regard nouveau sur votre enfant.
- Informez-le au maximum de tout changement éventuel, de toute nouveauté et du programme de la journée afin que l’enfant puisse s’y préparer et soit plus apaisé au moment venu. Des comportements inadaptés pourront ainsi être évités.
- Posez des règles. Les enfants n’aiment pas les interdits. Évitez tout chantage, menaces, ou encore punitions/récompenses. Et essayez de baisser votre niveau d’exigence. Avant de dire « non », demandez-vous pourquoi vous ne diriez pas « oui ».
- Faites une liste de limites à ne pas dépasser (faire mal, insulter, etc) en essayant de le tourner de façon positive. Exemple : « La langue française est suffisamment riche pour se parler sans insulte ».
- Ecoutez les émotions de votre enfant et essayez de trouver des solutions dans les situations que vous n’acceptez pas. Exemple : je n’accepte pas que tu écrives sur un livre, ils sont fait pour être lus. Proposez lui d’écrire plutôt sur un cahier si tel est son besoin. Lui mettre différents supports à disposition afin qu’il puisse choisir sur quoi il veut écrire. Et mettre hors de portée les livres sur lesquels il n’a pas le droit d’écrire.
- Les enfants apprennent par imitation, donc ayez l’attitude que vous souhaitez qu’il ai.
- Faites un travail sur vous, sur votre passé et observez-vous. Pourquoi réagissez-vous avec colère dans certaines situations? Comment le viviez-vous enfant?
- Lorsque vous êtes amené à dire « non », faites le avec délicatesse et bienveillance. Et surtout gardez à l’esprit que cette réponse va engendrer des frustrations qui seront à écouter et respecter.
- Dites « oui » au maximum afin de renforcer son sentiment de sécurité et de confiance.
- Participez à des rencontres organisées par les associations pour échanger avec d’autres parents qui vivent les mêmes choses que vous afin de trouver ensemble des réponses adaptées.
- Essayez de comprendre votre enfant et ce qui l’amène à avoir certains comportements. Ce n’est jamais sans raison. Et une fois la source trouvée, il devient plus facile de trouver des solutions.
(source : http://www.cdumonteilkremer.com/article-poser-les-limites-respectueusement-en-dix-points-91851583.html)
La Maison de l’enfant : http://www.wmaker.net/maisonenfant/
Blog de Catherine Dumonteil Kremer : http://www.cdumonteilkremer.com/
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