Dans 2 jours, c’est la journée de la non violence éducative. Alors j’ai eu envie de me replonger dans certaines de mes lectures sur l’éducation respectueuse. Sur la relation entre les adultes et les enfants. Sur le fait que la France n’ai toujours pas abolie les châtiments corporels sur les enfants.
Il est très difficile pour un adulte fatigué, stressé, pressé, de garder son calme dans certaines situations avec les enfants. Quand un enfant renverse quelque chose, se salit, insiste pour avoir un objet ou un bonbon, les causes peuvent être multiples.
Mais cela justifie t-il les actes et paroles de l’adulte ? Alors oui, certains comportements sont inacceptables, bien que je pense que dans beaucoup de situations, si on les prend avec du recul, il n’y avait rien de vraiment grave. Mais dans les cas vraiment important, il est vrai que l’enfant doit prendre conscience de l’importance de ce qu’il vient de se passer et de ce qu’il vient de faire.
Mais la gifle ou la fessée sont-elles vraiment un moyen efficace ? Pourquoi l’utiliserait-on sur un petit enfant et pas sur un adolescent ? Ou sur son collègue de bureau lorsqu’il renverse son café sur votre veste ? Parce que notre société condamne la violence SAUF lorsqu’elle a lieu sur un enfant. Et voici 3 motifs pour lesquels les enfants sont ainsi « éduqués » :
- ils sont petits et donc faibles et sous la dépendance de l’adulte
- la société ne condamne pas ces châtiments là
- les enfants ne choisissent pas leur famille, ni leur école ou autre lieu de fréquentation et ne peuvent donc pas choisir les personnes qui vont s’occuper d’eux.
« Suis-je en train de dire, alors, que nous ne pouvons jamais, pour aucun motif, frapper un enfant ? Exactement. Et comment pouvons-nous en ce cas imposer la discipline ? Imaginez que votre enfant fasse exactement la même chose dans quinze ans. Vous ne pourrez le frapper, parce qu’il sera plus fort que vous (c’est là, ne nous y trompons pas, la principale raison pour laquelle nous ne frappons pas les enfants plus grands). Comment résoudrez-vous alors la situation ? Alors, entraînez-vous. »
Extrait du livre « Serre-moi fort » de Carlos Gonzales, page 160.
Il est encore trop considéré cette gifle ou fessée comme un procédé éducatif servant à aider l’enfant à devenir meilleur. « C’est pour ton bien ». On ne justifierai pas un tel acte si la victime était adulte. Au 21 ème siècle, il est grand temps que les choses évoluent également pour les enfants.
Alors, je ne dis pas qu’il soit simple et facile de changer les pratiques. Juste qu’il faut essayer pour y arriver. Parce qu’il est POSSIBLE de vivre autrement avec nos enfants. Alors s’il vous arrive de commettre une violence éducative, vous pouvez encore :
- Faire en sorte par tous les moyens que cela ne se reproduise plus.
- Reconnaître que vous avez mal agi; en général il y a un sentiment de culpabilité ou de honte qui est présent.
- Et bien évidemment, demander pardon à l’enfant en question et avoir un long échange avec lui.
Arrêtons de justifier ces actes sur les enfants. Il est temps qu’un vent nouveau souffle sur nos enfants, un vent de respect et d’égalité.
Je vous conseille fortement la lecture du livre Serre-moi fort Comment élever vos enfants avec amour de Carlos Gonzales aux éditions du Hêtre que j’ai eu la chance de lire car une amie me l’a prêté. C’est une mine d’or. Je vous mets le lien ci-dessous.
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