C’est l’histoire d’une maman, qui n’avait pas pu allaiter sa première fille au delà de 6 mois (en ayant commencé un allaitement mixte à 4 mois). Mal informée, mal conseillée et mal accompagnée, c’est un peu à contre cœur qu’elle a vu sa production de lait diminuer jusqu’à s’arrêter.
Un jour, cette mère, eut un deuxième enfant. Là elle était plus armée, plus déterminée et mieux informée. Elle a fait appel à une consultante en lactation dès la maternité afin d’avoir une prise en charge optimale, un suivi personnalisé et éviter d’avoir 50 discours différents. Elle avait bien choisis cette personne qui lui été précieuse. Alors c’est un nouvel allaitement qui a commencé. Petit à petit, des symptômes similaires au premier allaitement sont apparus et ce jour là, cette mère compris qu’elle avait une grosse production de lait (contrairement à ce qu’on avait pu lui dire pour sa première fille).
Ce fut des semaines difficiles, enchaînant des engorgements, des mastites, frôlant un abcès. Alors elle compris qu’allaiter un enfant ce n’était pas inné, ce n’était pas toujours simple contrairement à ce que l’on pouvait penser. Il a fallu apprendre à écouter son corps, à s’écouter, à se faire confiance et à avoir confiance en son enfant. Ce petit être qui venait d’arriver dans leur famille et qu’ils apprenaient à connaitre.
Il y avait d’un côté, cette envie puissante d’allaiter. En connaissant toutes les vertus et impacts que cela allait avoir sur son enfant, cette maman ne voulait pas abandonner une deuxième fois. Et puis, de l’autre côté, il y avait ses douleurs qui revenaient sans cesse, les pleurs qu’elle ne pouvait s’empêcher de déverser, se retrouvant parfois en train de demander à sa consultante en lactation de l’aider à arrêter cet allaitement qui était plus que compliqué. Mais cette dernière, qui s’appelait Céline, savait toute l’importance qu’avait cet allaitement. Et ce que désirait cette mère plus que tout, c’était de pouvoir enfin pouvoir nourrir son enfant sans souffrir et en prenant du plaisir et non pas de tout arrêter.
Alors certains diront qu’elle n’avait qu’à passer au biberon, d’autres affirmeront qu’elle a eu raison de persévérer.
Cette femme, c’était moi. C’était moi il y a 3 ans. Et aujourd’hui, j’allaite encore ma fille. Parce que j’ai été écoutée, entendue, soutenue, bien conseillée et accompagnée.
Aujourd’hui ma fille, cet or lacté nous uni avec tendresse et t’accompagne tous les matins pour un réveil en douceur et tous les soirs pour un dodo apaisé. Aujourd’hui je suis heureuse d’avoir continué, de te voir si grande, si forte, si indépendante et pleine de vie.
Alors sache que le jour où tu voudras arrêter, où ça sera le bon moment pour toi, ça le sera pour moi. Car aujourd’hui, chaque jour qui passe est un petit plus magique à cette merveilleuse histoire. Quand tu arrêteras, notre relation restera inchangée.
A toutes les mamans qui veulent allaiter, entourez-vous des bonnes personnes. Gardez en tête que ce n’est pas toujours simple mais qu’il y a toujours une solution. Ne laissez personne vous dire le contraire ni ce qui est le mieux pour vous ou pour votre enfant.
Nadège
Crédit photo : Laura Boil
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